OPEN D’AUSTRALIE – L’Américaine Serena Williams s’est rapprochée à trois matches du titre et de la première place mondiale d’Angelique Kerber en battant la Tchèque Barbora Strycova, 16e mondiale, en deux sets (7-5, 6-4), en huitième de finale de finale de l’Open d’Australie, lundi à Melbourne.
Après la défaite de l’Allemande Angelique Kerber dimanche, la cadette des Williams récupèrera le N.1 au classement de la WTA, perdu l’an passé, si elle remporte son 23e titre du Grand Chelem, le septième en Australie.
En quart de finale, elle affrontera la Britannique Johanna Konta, 9e mondiale, qui a éliminé la Russe Ekaterina Makarova en deux sets 6-1, 6-4. Un choc familial en finale reste possible puisque sa soeur aînée Venus, 36 ans, est en course dans les huit dernières prétendantes dans l’autre moitié du tableau.

” Mon service ne fonctionne pas ? (…) Le reste n’est pas mal non plus”
L’Américaine, âgée de 35 ans, a dû se battre, par une forte chaleur, pour atteindre son 11e quart de finale à Melbourne. Elle a eu des difficultés au service (45% de première balles passées seulement), ce qui lui a coûté quatre breaks, dont ses deux premiers engagements de la rencontre ainsi que le dernier, au moment de servir pour le match.
“C’est bien d’avoir gagné quand même. Quand on ne s’appuie que sur un seul coup, s’il ne fonctionne pas, alors quoi ? Ca m’a montré que le reste de mon jeu n’est pas mal non plus“, a commenté l’Américaine. “(Strycova) a un jeu difficile à lire, elle s’accroche et ramène beaucoup de balles“, a-t-elle ajouté.
Konta, le prochain (gros) défi de Serena
Sa prochaine rivale, Konta, est invaincue cette saison après son titre au tournoi de Sydney, juste avant Melbourne. “Elle a un jeu très offensif, je la connais bien”, a précisé la protégée de Patrick Mouratoglou, qui n’a pourtant jamais affronté le Britannique.
Konta, d’origine australienne et née à Sydney il y a 25 ans, retrouve les quarts de finale d’un Grand Chelem un an après son beau parcours de 2016. Elle avait créé la surprise en se qualifiant pour les demi-finales, mais lors des trois tournois majeurs suivants, elles n’avaient pas dépassé les huitièmes.
